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La Guzla de l’Émir

opéra-comique en un acte

lost

  • Contents, based on the Institut report:
  • Prélude
  • 1 Couplets
  • 2 Duo
  • 3 Air de ténor
  • 4 Chanson
  • 5 Trio
Manuscript scenario cast and contents:
  • Hassan – fils de l’Emir
  • Babouc – marchand de babouches
  • Bakbarah – vieux cadi
  • Margiane – sœur de Babouc
  • Introduction
  • 1 Couplets (Babouc)
  • 2 Trio (Margiane, Bakbarah, Babouc) et chant de la Guzla (Hassan)
  • 3 Romance (Margiane) Chanson et trio (Hassan, Fatmé, Babouc)
  • 4 Air (Hassan) Chanson de l’émir (dans la coulisse) (Hassan)
  • 5 Trio (Hassan, Babouc, Margiane)
  • 6 Duo (Hassan, Margiane)
  • 7 Quatuor, duo et final
Dubois cast and contents:
  • L’Émir – ténor
  • Babouc – basse chantante
  • Le Cadi – second ténor
  • Fatmé – soprano
  • Ouverture
  • 1 Prière bouffe (Babouc)
  • 2 Air (Fatmé)
  • 3 Duo (Fatmé, Babouc)
  • 4 Couplets (Hassan)
  • 5 Trio (Hassan, Fatmé, Babouc)
  • 6 Duo (Fatmé, Hassan)
  • 7 Final

Libretto: Jules Barbier (1825–1901) and Michel Carré (1822–72), highly successful librettists for Halévy, Meyerbeer, Offenbach, Thomas, Saint-Saëns and others. The libretto had earlier been offered to Louis-Aimé Maillart. After Bizet abandoned the work, the libretto was set by Théodore Dubois. His opera was performed at the Théâtre-Lyrique (Athénée) on 30-4-1873. Dubois’s vocal score was published by Hartmann.

The Institut report on Bizet’s score, the manuscript scenario, and the Dubois opéra-comique bear a reasonable similarity one to another, although it is not clear whether the manuscript scenario was used by either composer.

The action is set in Tunis in Babouc’s house. Bakbarah (Le Cadi) wishes to marry Babouc’s sister Margiane (Fatmé), but the latter throws a fit whenever marriage is mentioned. The only thing that will calm her is a song accompanied by the guzla, which she heard once played by a mysterious stranger in the street. The singer is of course Hassan (L’Émir) who is brought to the house to cure her, while she is obliged to pretend to be an old aunt. Later he comes disguised as an old Jewish doctor. Margiane is eventually cured and all misunderstandings are cleared up.

Composition: June – September 1862. Pigot and Curtiss place the origins of this work in the winter of 1860–61, but the correspondence with Barbier suggests that Bizet did not see the libretto until the summer of 1862, after Maillart had turned it down. It must have been rapidly completed, then submitted to the Institut as Bizet’s final envoi for the Prix de Rome. The Institut reported on it on 4-10-1862, soon after which it was accepted for performance by the Opéra-Comique. When Bizet received a commission to compose the full-length Les Pêcheurs de perles for the Théâtre-Lyrique in April 1863, he withdrew La Guzla de l’Émir since the commission was open only to composers who had not had operas performed previously.

No trace of the music survives. It is likely that much of it was absorbed by Les Pêcheurs de perles, perhaps by Ivan IV, Djamileh or other works. The mention of a guzla in the stage direction of no. 8 (Nadir’s Chanson) of Les Pêcheurs de perles is perhaps an indication that this piece was originally the Air (no. 4) in La Guzla de l’Émir; and the Institut’s description of the Duo as containing an ‘elegant serenade accompanied by a harp and an attractive flute line’ hints that this may have been the original form of the Duo for Nadir and Zurga in Act I of Les Pêcheurs de perles.

Autograph score: not known

Manuscript libretto: F-Po Fonds Barbier 60. 40 f., partly copyist, partly in Barbier’s hand, corresponding to the version set by Dubois. With it are abundant notes and drafts in several hands.
Letters:
'La pièce est donc à vous. Je suis enchanté de vous le donner, car je ne la crois pas mauvaise.'
Lacombe, p. 287
'J’espère que notre collaboration aura un bon avenir. – Je vais me mettre de suite à notre Guzla.'
Les Autographes, Cat. 72; Lacombe, p. 287
'Je vais à Bade au mois d’août, et j’espère qu’avec la recommandation de Reyer et la vôtre si vous voulez bien me la donner, je pourrai décider Monsieur Bénazet à prendre La Guzla de l’Émir que Lalla-Roukh a rendue presque impossible à l’Opéra-Comique.'
Lacombe, p. 287; Sotheby’s, 7-12-2001
'Je ne sais si j’aurai le temps d’écrire quelque chose, mais à coup sûr, je travaillerai. [...] Without doubt I shall shortly play you some fragments from our Guzla.'
Lacombe, p. 287; Lisa Cox Catalogue, 37
« Et la Guzla de l’Émir ! La mettrai-je en musique ? Ça travaille, ça me chatouille, ça me pique. Depuis que vous m’en avez parlé Je l’ai dans le né. Ça ne serait pas gentil, après avoir mis l’eau à la bouche, De me dire, va donc qu’on te mouche ! Vous ne ferez pas une si vilaine action, J’en ai la conviction !!! »
Les Autographes,, Cat. 144, 9-2016

Document:
Pour son travail de 4e année, M. Bizet a soumis à notre examen un Opéra Comique français, en un acte, intitulé : La Guzla de l’Emir. On remarque dans cette partition : un prélude, servant d’ouverture, d’une forme heureuse et très finement instrumentée ; des couplets, un duo, dans lequel se trouve intercalée une Sérénade élégante accompagnée par une harpe et par un joli dessin de flûte, un air pour ténor, et enfin une chanson fort gracieuse, suivie d’un trio, d’un bon effet scénique. Si dans cet ouvrage qui termine la série des travaux imposés par l’Académie à nos Pensionnaires, on retrouve parfois encore un peu trop de recherche et une certaine tendance à sacrifier l’intérêt vocal à la richesse des accompagnements, nous sommes heureux d’y retrouver ce sentiment élevé, cette vivacité de style, cette sûreté d’exécution, en un mot, les sérieuses qualités dont M. Bizet nous avait déjà donné des preuves, et qui sont aujourd’hui le gage assuré d’un brillant avenir.
Institut report, 4-10-1862:Institut, Académie française à Rome, carton 64, folio 31
Bibliography: