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L’Enterrement de Clapisson
lost
Composition: by October 1858. It is unlikely that this piece was ever written down. Bizet played it frequently to amuse his friends. Henry Malherbe said that Bizet improvised it in 1854 on Clapisson’s election to the Institut, although if it contained allusions to Clapisson’s La Fanchonnette, it must be later than 1-3-1856, when that opera was first staged. He played it at the Villa Medici in honour of Schnetz’s promotion to Commander of the Legion of Honour, when Bizet changed the title to Réception de Clapisson par Beethoven aux Champs-Elysées. Pierre Berton attributes the origin of the piece to a prank when Bizet and his friends taunted Clapisson at night in his rooms at the Conservatoire, which he did not occupy until after 1-1-1862 when his collection of old instruments became Conservatoire property. Pigot says it was written after Bizet’s return from Rome. Pigot’s detailed description is:
'Il figurait l’enterrement de C[lapisson], accompagnant son récit des motifs les plus plats du pseudo-grand homme, traités en marche funèbre. C’était d’abord le cortège des membres de l’Institut suivant le corbillard, puis l’arrivée au cimetière, les discours académiques du baron Taylor, d’Ambroise Thomas, etc., enfin le départ des invités. Venait ensuite la seconde partie : l’Apothéose. L’âme de C[lapisson] s’envolait au séjour des élus ; le père Eternel entouré des musiciens célèbres venait recevoir le nouvel arrivant. Beethoven prenait le premier la parole ; il attaquait la Symphonie en ut mineur ; à la 5e mesure, C[lapisson] l’interrompait et lui jouait un motif de la F[anchonnette], Beethoven un instant interloqué reprenait bientôt sa Symphonie interrompue, mais C[lapisson] ne le laissat pas continuer ; de nouveau les motifs de la F[anchonnette] couvraient la voix du grand Maître. Alors c’était une véritable lutte ; tandis que la main gauche de l’improvisateur continuait à faire entendre les passages les plus célèbres de la sublime Symphonie, la main droite ricanait les motifs les plus canailles de C[lapisson], s’efforçant de couper la parole à Beethoven. Beethoven finissait par se lasser ; alors la F[anchonnette] régnait en souveraine maîtresse, partant en fusées dans une apothéose grotesque, au milieu des éclats de rire des assistants.'
After Clapisson’s death in 1866, Bizet played the piece no more.
- Pigot (1886) 332-33
- Pigot (1911) 295-96
- Curtiss 65–67
- Dean 16, 44–45
- Lacombe 180, 196,
- Hugues Imbert, Médaillons contemporains (Paris, 1903), p. 28, 41.
- Pierre Berton, Souvenirs de la vie de théâtre (Paris, 1913), p. 215–17.
- Henry Malherbe, Georges Bizet (Paris, 1921), p. 5
- Lesley A. Wright, 'Bias, Influence, and Bizet's Prix de Rome', 19th Century Music, xv/3 (1992), p. 219.