3

Don Procopio

opera buffa in due atti

Atto Io

1Introduzione (Eufemia, Andronico, Pasquino, coro di servi) 'Gran piacer' - 414 bars

2Aria (Bettina) 'Voler che sposi un vecchio' - 127 bars

3Marcia militare (Andronico, Eufemia, Ernesto, Pasquino, Bettina, Procopio) 'Qual suon!' - 84 bars

4Terzetto (Bettina, Ernesto, Odoardo) 'Che caro progetto' - 152 bars

5Cavatine (Ernesto) 'Non v’è, signor di lei' - 70 bars

6Finale (Bettina, Procopio, Andronico, Eufemia, Odoardo, Ernesto, Pasquino, coro di servi, contadini et suonatori) 'Il paese è tutto piano' - 453 bars

Atto IIo

7Serenata (Odoardo, Bettina) 'Sulle piume dell’amore' - 142 bars

8Duo (Bettina, Procopio) 'Io di tutto mi contento' - 334 bars

9Coro (Pasquino, coro di suonatori) 'Cheti piano !' - 75 bars

10Trio (Ernesto, Procopio, Andronico) 'Se lei di parola' - 331 bars

11Duetto (Bettina, Odoardo) 'Per me beato appieno' - 49 bars

12Finale (coro di servi, di contadini e di suonatori) 'Viva il conte !' - 134 bars

  • Don Andronico - secondo basso
  • Donna Eufemia, sua moglie – seconda donna
  • Donna Bettina, sua nipote – prima donna
  • Don Ernesto, fratello di donna Bettina – baritono
  • Odoardo, colonello, amante di Bettina – tenore
  • Don Procopio, vecchio avaro – primo basso
  • Pasquino, servo di don Andronico – terzo basso>
  • coro di servi, contadini e suonatori
2 flûtes (petite flûte), 2 hautbois (2 voci umane), 2 clarinettes , 2 bassons, 4 cors, 2 trompettes, 3 trombones, timbales , mandoline, guitare, 2 harpes, cordes

Libretto: The story, the characters and some of the verse were taken from the libretto of Don Procopio by Carlo Cambiaggio (1798–1880), itself adapted from I pretendenti delusi by Luigi Prividali (1771–1844). I pretendenti delusi, composed by Giuseppe Mosca, was first performed in Milan on 14-4-1811; Don Procopio, with music by Fioravanti, Mosca, Cambiaggio, Tonassi, Consolini and Mattei, was performed in Trieste in autumn 1844 and in several other cities in the following years. Whether Bizet used an unknown adaptation of Cambiaggio’s libretto or contrived the alterations himself is not clear.

Composition: June 1858 – March 1859. In April 1858 Bizet decided to compose an Italian opera as his first envoi for the Prix de Rome instead of a mass, which was normally submitted. A regulation from 1846 did allow a French or an Italian opera. His first idea was to set Parisina, a libretto set by Donizetti, but in June 1858 he found Cambiaggio’s text for Don Procopio. He completed the draft score in January 1859 and the orchestration two months later. His correspondence from Rome is unusually full of details about progress on this work. It was well received by the Académie in their report, but he soon found it 'd’une faiblesse extrême'. It was not performed or published in his lifetime. No recitatives by Bizet survive.

The opera was first published and performed posthumously in a version heavily adapted by Charles Malherbe.

Self-borrowing (from): No. 3 is based on the second subject of the finale of the 1re Symphonie.

Self-borrowing (to): No. 7, Serenata, became the Sérénade, no. 13, in La Jolie Fille de Perth. No. 9 was freely adapted as the chorus 'Ah ! chante, chante encore' in the finale of Act I of Les Pêcheurs de perles.

Autograph Score:
F-Pn MS 476. At his death in 1871 Auber left his music manuscripts to two nieces. In 1894 Weckerlin, on behalf of the Conservatoire, examined the collection and claimed for its library many envois from Rome which Auber had retained amongst his own manuscripts, including this.
24-stave Italian paper, oblong 282 x 360 mm., the same paper as that of the autographs of the Te Deum and Vasco de Gama, 123 f., (title page, blank, Personnages and Table, blank, 125 p. of music, blank, title page, blank, 111 p. of music, 3 blank). Each number was separately paginated by Bizet. Pagination 1–236 and foliation 1–123 have been entered in later hands.
(new pagination:)
No. 1 Introduzione 1–44
No. 2 Aria 45–56
No. 3 Marcia 57–64
No. 4 Terzetto 65–79
No. 5 Cavatina 80–84
No. 6 Finale 85–125
blank
title page, Atto II
blank
No. 7 Serenata 126–38
No. 8 Duo 139–76
No. 9 Coro 177–83
No. 10 Trio 184–220
No. 11 Duetto 221–27
No. 12 Coro finale 228–36
3 blanks
Printed librettos:

Printed vocal scores:
1
pl. no.:

A.C. 13062

pages:

iv + 273

date:

1905

note:

Choudens’ contract with Mme Straus is dated 10-11-1903. It provides for the payment of 4000 francs. This edition expands Bizet’s score with eight recitatives composed by Charles Malherbe to anonymous words (in both French and Italian), some new linking material, and an Entr’acte of 112 bars. Paul Berel was the pseudonym of Paul de Choudens (1850–1925).

copies:

F-Pn Rés 2358 I-III (proofs)

F-Po

D-B, D-Mbs

DK-Kk

GB-Er, GB-Lbbc (with an English translation by Denis Arundell), GB-Lbl, GB-Ob

US-BEm, US-Bp, US-CAe, US-CHua, US-DN, US-LAuc, US-LIu, US-Nsc, US-R, US-Su.

2

Choudens, pl. no. A.C. 13062, 285 p., 1906, 2ème éd. This edition was further expanded by twelve pages by the insertion of two extra numbers taken from the posthumous collection Seize mélodies: Le Gascon as no. 5 (Ariette for Procopio ‘Se vecchio v’am mogliate’ – 57 bars) and Aubade as no. 9 (Air for Procopio ‘Triste insegnemento!’ – 77 bars) making fourteen numbers in all instead of twelve. There were adjustments also to the recitatives nos. 4bis and 7bis. This edition of the vocal score corresponds to the printed full score.

Copies: F-Pn Rés. F 1393 I-II, D-B, D-Mbs, GB-Lbl F.119.y, GB-NWm, S-Smf, 44 copies in WorldCat. IMSLP.

Printed vocal score, extract:
Printed full score:
1
pl. no.:

A.C. 13664

pages:

1–274

date:

1905

note:

This edition, considerably expanded from Bizet’s score, corresponds to the second edition of the vocal score (see above). Many optional cuts and some optional rescorings are marked, and a French translation has been added.

The autograph of Malherbe’s recitatives and of the Entr’acte (with French text only) dated August 1905 is at F-Pn W.13,57 in the album of Madame Auguste Vincent.

copies:

F-Pn Vma 411

C-Tu

D-B

GB-Lbl

US-Bp (2 copies)

US-CAe

US-CAh

US-CAt

US-IR

Arrangement:
Letters:
'J’enverrai un opéra italien en trois actes, j’aime mieux cela [que la musique religieuse].'
Ganderax, p. 58
'L’année prochaine, je me propose, pour mon premier envoi, de faire un opéra italien en trois actes, et non une messe. D’ailleurs je ne suis gêné, à cet égard, par aucun article du règlement.'
Ganderax, p. 62
'J’ai été assez tourmenté, ces derniers temps : je me suis aperçu que le poème que j’avais choisi ne m’allait nullement. J’ai donc cherché et j’ai trouvé une farce italienne, dans le genre de Don Pasquale. C’est fort amusant à faire et j’espère m’en tirer avec honneur. Je suis décidément bâti pour la musique bouffe, et je m’y livre complètement. Te dire le mal que j’ai eu à trouver ce poème serait impossible. J’ai fait tous les librairies de Rome et j’ai lu 200 pièces.'
Ganderax, pp. 72–73
'Je suis en train de bâtir le plan de mon opéra ; cela marchera bien.'
Ganderax, p. 81
'Je veux travailler et faire mon premier envoi, et commencer mon second d’ici au mois d’avril.'
Ganderax, p. 87
'J'ai d'abord beaucoup travaillé pour terminer mon envoi : Don Procopio, opéra bouffe en deux actes.'
Marmontel, p. 259
'Mon travail va très bien. J’aurai un très bon envoi, je l’espère.'
Ganderax, p. 96
'J'ai eu pendant trois mois une profonde indifférence pour mon art ; j'aimais bien mieux flâner, lire, voir, que de m'exposer à commettre quelque méchant pezzo di musica. Cependant il a fallu songer à mon envoi, et j'ai choisi un' opera buffa italiana (2 actes), intitulé Don Procopio. C'est gai, c'est surtout très musical. J'espère faire quelque chose de passable. Ah ! c'est difficile de faire de la bonne musique !'
Revue de Paris, 15-12-1899, p. 685
'Mon opéra-comique m’amuse beaucoup et j’espère en faire quelque chose. Le poème est spirituel, bien musical.'
Ganderax, p. 98
'Mon envoi va bien, et, malgré les reproches que l’Académie ne manquera pas de me faire pour avoir substitué un opéra bouffe à une messe, j’aurai, je crois, un excellent rapport.'
Ganderax, p. 100
'Je suis très occupé en ce moment, car je m’aperçois que mon petit opéra pourrait bien devenir une excellente chose, et, plus je suis convaincu de cela, plus aussi je dois être difficile pour ce qui me reste à faire. Je voudrais, autant que possible, faire une chose à peu près complète. Je ne voudrais pas de taches, c’est difficile. Heureusement, j’ai fait un grand progrès : je puis refaire, et j’en profite. Tu sais qu’à Paris, lorsque j’avais composé quelque chose, je ne pouvais le recommencer ; ici, au contraire, j’en suis enchanté. Autre progrès : il me semble que toute mon habileté et ma triture musicale ne me servent plus de rien ; je ne puis rien faire sans idée, ce qui fait qu’aucun des morceaux de mon opéra sera nul. Je suis persuadé qu’il vaut mieux faire mauvais que médiocre, et je tâche de faire bien, ce qui vaudra encore mieux. J’ai un énorme mal à composer, et c’est bien naturel : je n’ai puis me contenter d’une chose que quand je la crois bonne, – tandis qu’à la classe, ou à l’Institut, il me suffisait que mon travail fût meilleur que celui de mes camarades.'
Ganderax, p. 103
'Mon envoi va très bien ; je ferai quelque chose de bon, je le crois. Mais je suis pas sûr pour cela d’avoir un bon rapport.'
Ganderax, p. 108
'Mon envoi va bien. Il est furieusement long. Deux actes énormes.'
Ganderax, p. 110
'Mon envoi boulotte toujours gentiment ; il sera complètement fini, orchestré et copié le 1er avril (peut-être un mois avant).'
Ganderax, p. 113
'Mon opéra bouffe italien ne sera pas des plus mauvais : c’est de la musique italienne, mais dans le bon caractère italien. Je suis très difficile pour moi-même, ce qui me fait espérer d’arriver à quelque chose.'
US-NHb; Ganderax, p. 117
'Dans un mois d’ici je te parlerai de mon envoi d’une façon positive.'
Ganderax, p. 122
'Je termine un opéra bouffe italien. Je ne suis point trop mécontent, et j’espère que l’Académie trouvera beaucoup de progrès dans mon faire. Sur des paroles italiennes il faut faire italien. Je n’ai pas cherché à me dérober à cette influence. J’ai fait tous mes efforts pour être comique et distingué ; espérons que j’ai réussi.'
Marmontel, p. 258; Wright, p. 5
'Je te vois déjà inquiète de mon envoi : si tu savais avec quelle peine je travaille, tu comprendrais bien facilement que je sois moins avancé que je ne l’espérais. Oui, je me défie de ma facilité. [...] Je ne veux rien faire de chic, je veux avoir des idées avant de commencer un morceau, et ce n’est pas ainsi que je travaillais à Paris. [...] Je suis content de mon opéra, je le répète ; seulement, en ce moment, je me donne une peine infinie sur un air très difficile. Dès qu’il sera fait, le reste ira tout seul, car j’ai des matériaux. J’aurai un mois d’orchestre. Tu sais comment je copie : quinze jours me suffiront pour ce travail nécessaire, mais abrutissant. J’ai fait entendre quelques fragments à Colin, qui a paru très content.'
Ganderax, p. 122–24
'J’arrive à mon envoi. J’en suis toujours content, malgré le mal qu’il me donne. [...] Je travaille énormément, et tu sauras que mon opéra se compose de quatorze morceaux, y compris l’ouverture. Les morceaux d’ensemble tiennent cent pages de partition. C’est effrayant. [...] Chose singulière et qui fera plaisir à papa, je fais de la musique italienne. Impossible de faire autre chose sur des paroles italiennes. Le ciel et le climat ont leur influence. Il est bien entendu que je ne change pas d’avis, et que j’entends par là de bonne musique italienne, – Rossini, Paer, la moitié de Donizetti et le quart de Bellini, le dixième de Verdi et le centième de Mercadante, et encore ! J’aurai fini de composer et presque d’orchestrer pour l’arrivée de David. Je l’attends avec impatience, pour avoir la vraie opinion d’un musicien. Ma copie léchée me tiendra un mois.'
Ganderax, p. 127–28
'Je lui [à David] ai joué mon envoi, dont il a été très saitsfait. [...] Mon envoi est un peu audacieux et va faire crier les chercheurs de la petite bête : tant mieux pour moi, et tant pis pour eux. J’ai décidément fait de la musique purement italienne, genre Cimarosa rajeuni, – sans aucune espèce de comparaison, s’entend.'
Ganderax, p. 130
'J’orchestre comme un enragé : je suis heureux de t’annoncer que j’ai retrouvé ma patte ; je vais avec une rapidité inouïe. Je suis complètement en avance. Je voudrais bien pouvoir vous jouer mon envoi : je serais assez curieux de savoir votre impression à tous deux. A coup sûr, vous serez surpris, car cela ne ressemble pas tout ce que j’ai fait. David a été très étonné de me voir complètement dépêtré de l’influence de Gounod. Moi, j’en suis ravi.'
Ganderax, p. 136
'Je sais très bien mon affaire, j’orchestre très bien, je ne suis jamais commun, et j’ai enfin découvert ce sésame tant cherché. J’ai dans mon opéra une douzaine de motifs, mais des vrais, rythmés et faciles à retenir, et pourtant je n’ai fait aucune concession à mon goût. Je voudrais bien vous faire entendre tout cela : vous verriez que j’ai déjà trouvé un peu ce qui me manquait si complètement.'
Ganderax, p. 145
'Mon envoi est fini, surfini, contrefini ! Et d’une ! ! ! [...] J’ai joué mon opéra à Moreau, qui est de retour ici ; il a été très content.'
Ganderax, p. 147–48
'J’ai complètement fini mon envoi, je copie. J’en ai pour dix jours environ.'
Ganderax, p. 151
'Je n’ai plus que vingt-deux pages à copier, je nage dans la joie. Mon envoi pourrait bien être bon, et j’avoue naïvement qu’un excellent rapport ne m’étonnerait pas.'
Ganderax, p. 153
'Il m’arrive de moins en moins souvent de penser à mon envoi, et pourtant, chaque fois que j’y pense, je m’aperçois que j’ai fait une bonne chose. J’aurai, sans doute, un bon rapport.'
Ganderax, p. 164
'Mon rapport sera lu à la distribution, dans quinze jours : fais-moi le plaisir d’en demander un exemplaire à M. Pingard et de m’en donner copie ; cela m’intéresse. Je serai bien aise de savoir ce que pense l’Académie de mon premier envoi, avant de commencer le second.'
Ganderax, p. 190–91
'Je ne sais si mon rapport sera bon ou mauvais, mais cela m’est complètement égal. Ce qu’on me dira ne changera en rien mon opinion sur mon Don Procopio, ni en bien ni en mal.'
Ganderax, p. 196
'Je te dirai tout le plaisir que m’a causé mon rapport. Sur dix morceaux, huit ont été cités avec éloge. Au reste, voici le texte du rapport : [the rapport cited in full]. C’est non seulement le meilleur rapport de l’année, mais encore un des meilleurs qui aient jamais été faits. Je suis fort encouragé.'
Ganderax, p. 202–3
'Je revoyais hier mon opéra italien, et je le trouvais d’une faiblesse extrême. Entre nous soit dit, cela vaut mieux que la musique de Clapisson et que certaines choses d’Auber, etc., mais ce n’est pas une raison pour que ce soit bon.'
Ganderax, p. 210
'C’est lui [David] qui a lu mon envoi devant la section de musique : il m’a dit qu’on en avait été enchanté.'
Ganderax, p. 226
Document:
Report by the Institut.
1858

'M. Bizet, pour son premier envoi, devait soumettre à l’Académie une composition religieuse ; et nous avons reçu de lui un opéra bouffe, un opéra italien, que le règlement lui imposait pour son travail de seconde année. Nous devons blâmer ce pensionnaire d’avoir interverti l’ordre de ses travaux ; bien que nous ayons que des éloges à adresser à sa partition. Nous lui dirons, toutefois, qu’il fera bien, quelle que soit la route où son penchant l’entraîne, de s’exercer sur des sujets de différents caractères. L’étude des choses sévères et poëtiques ennoblit la pensée, épure le goût et développe même chez les natures enjouées, ce sentiment élevé de l’art qui donne le style aux productions les plus légères, et sans lequel aucune œuvre ne saurait être durable.

'Don Procopio, tel est le titre de l’opéra bouffe, en deux actes, envoyé par M. Bizet. Nous sommes heureux de constater ici de notables progrès sur les premiers essais que nous connaissions de ce jeune artiste : moins de recherche, moins de bizarrerie, une allure plus franche dans les mélodies et dans la disposition des voix. Nous avons remarqué au premier acte une Introduction, un Trio, une élégante Cavatine et un Final dans lequel l’adagio, morceau concertant fort bien traité, est suivi d’un chaleureux motif allegro, chanté à l’unisson par tous les personnages, et dont l’effet est très piquant. Le second acte, supérieur au premier, commence par une sérénade, mélodie remplie de grâce, très finement accompagnée par la guitare et le cor anglais.

'Citons aussi un duo, pour soprano et basse, dont l’allure et les motifs ont beaucoup d’élégance, un petit chœur pour voix d’hommes, chanté à Mezza voce ; et enfin, un fort bon trio (pour trois basses) vif, spirituel et bien écrit pour les voix. En résumé, cet ouvrage se distingue par une touche aisée et brillante, un style jeune et hardi ; qualités précieuses pour le genre comique vers lequel l’auteur nous montre une propension marquée.

'Ces qualités promettent de nouveaux efforts, des succès à venir, et M. Bizet n’oubliera pas l’engagement qu’il vient de contracter envers lui-même comme envers nous.'

Académie française à Rome carton 64 Rapport sur les travaux des pensionnaires de l’Académie Impériale de France à Rome, pendant l’année 1858
(A shorter version of this text was given by Bizet in the letter to his mother of 9-11-1859, and some of the missing part in the letter to his mother of 20-3-1860.)
Performances:
1907 Barcelona
French
19-4-1908 Rome
Italian
2-2-1955 London University
2-1958 Strasbourg
14-4-1959 London
10-11-1959 Cambridge
English
27-3-1976 Naples
1979 New York, with piano
27-2-1980 Denton, Texas
29-7-1986 Montepulciano
1-6-1990 Paris, Opéra-Comique
10-1999 Mainz
Discography:
Bibliography: