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Aimons, rêvons

mélodie

[musical score]
92 bars
soprano or tenor and piano

Poem: The printed edition attributes the words only to Paul Ferrier (1843–1920), author of plays, adaptations, etc. He was active at least by 1862, writing for the Odéon, Vaudeville, etc. He wrote French translations of operas by Mozart, Puccini, and de Falla. The words of the first verse of the song, as far as bar 40, are in fact by Jules Barbier, taken from his text for the duet version Rêvons, and the rest is by Ferrier.

Aimons ! Rêvons ! Que nos voix se répondent !
Aimons ! Rêvons ! En nous serrant la main.
Ah ! parle ! ta voix me pénètre !
Parle encore ! Je sens tout mon être
Frémir d'amour à tes accents !
Mon cœur par toi semble renaître !
Et je vois dans tes yeux
Resplendir la clarté des cieux !
Parle encore ! Je sens tout mon être
Frémir d'amour à tes accents !
Mon cœur par toi semble renaître
L'heure est brève,
Aimons-nous !
Rêver est doux !
Et l'amour est un rêve !
Aimer ! Rêver ! Sans aimer pourquoi vivre ?
Rêver ! Aimer ! C'est la loi du bonheur !
Le rêve si doux à poursuivre,
De son charme tous deux nous enivre,
Berçant l'espoir dans notre cœur
En ton amour je crois renaître,
Et je vois dans tes yeux
Resplendir la clarté des cieux !
Tu parles, ta voix me pénètre ;
Un sourire ravit tout mon être,
L'amour est mon maître !
L'heure est brêve,
Et pour nous,
Rien n'est si doux !
Que l'amour et le rêve !

Composition: Bizet salvaged this song from La Coupe du roi de Thulé, probably in the years 1872-75. For a duet version he had words provided by Jules Barbier and the title was simply Rêvons, and to make a solo version of the central section of the duet some of Barbier’s words were preserved, and the rest was supplied by Paul Ferrier. Both versions were published posthumously.

The original words in La Coupe du Roi de Thulé were:

Aimons ! Rêvons !
Le plaisir est un rêve !
Rêvons ! Aimons !
Rêvons jusqu'à demain !
Angus !
Ton regard plein de fièvre
Me dévore ! Je veux sous ma lèvre
Éteindre le feu de tes yeux.
Elle l'écoute ! Sur la grève
C'est en vain, pauvre enfant,
C'est en vain que tu reviendras.
L'infâme ! la parjure !
Elle oublie son serment !
Enfin sa folie me le rend jusqu'à demain.
Le plaisir est un rêve.
Dans l'ombre embaumée [etc.]

Printed scores:
Bibliography: