T47
Gounod, Jeanne d’Arc
piano solo
Original work:
Charles Gounod (1818–93), Jeanne
d’Arc, choruses and incidental music for the play by
Jules Barbier, first played at the
Théâtre de la Gaîté on 8-11-1873, and often revived, notably by Sarah
Bernhardt in 1890.
Transcription:
1873, before or during the run
of the play. Bizet also arranged the vocal score of the
work.
Printed score:
pl. no.:
C.M. 11,353
pages:
1-76
date:
1873
note:
Nos. 12 and 14, being originally for instruments only, are the
same as in the vocal score and in the separate numbers published by
Gérard.
Letters:
26-9-1873, Gounod to Barbier:
see F-Pn lettres autographes
No date, to Guiraud:
'Nous irons diner rue de Médicis, et après à
Jeanne d’Arc ! Nous rirons.'
Avant-Scène Opéra 41 (5/6-1982), p. 116
No date, to Vizentini:
'Je suis au théâtre de la Gaîté demain
Mercredi à 4h. Je viens de recevoir une épreuve corrigée par
Gounod – ce sont tous les saints qui disent : Jeanne, Dieu t’a
parlé – Dans la marche funèbre, il ne faut pas un Dessus ...
d’enfants – il ne faut que des voix d’hommes ... Si Gounod a
écrit Dessus il s’est trompé.'
Stargardt catalogue 645, 1989
Document:
'Les grandes partitions d’opéra n’effrayaient pas
le pianiste [...] Nous en fûmes témoin un jour chez Offenbach qui
venait de recevoir de Londres la partition écrite par Gounod pour la
Jeanne d’Arc de Jules Barbier. Bizet se mit au
piano et y posa la partition d’orchestre encore vierge. Il ne prit
pas même le temps de la parcourir pour s’habituer le regard à la
fine écriture du Maître, pour examiner et éclairer les casse-cou qui
pouvaient s’y trouver et prendre une connaissance rapide de l’œuvre
et de ses surprises. Non, il attaqua l’accord de l’introduction ;
puis, quand ce furent les chœurs, sa voix se joignit aux nôtres, qui
déchiffraient le manuscrit, en même temps qu’il rendait au piano –
autant que le rebelle instrument le permet – tous les effets de
l’orchestre : ici une tenue de cor qu’il se gardait de négliger ; là
un dessin de violon ou de flûte ; plus loin un tutti où les notes
basses du piano ronflaient sous ses doigts comme des timbales ou
vibraient comme des triangles.' Armand Gouzien, L’Événement, 6-6-1875
Bibliography:
- Pigot, 125n, cites Armand Gouzien in L’Événement
- Curtiss 353-354
- Dean 105
- Lacombe 129, 630